J'aimerai avoir votre avis sur l'un de mes textes...

Petite crise d'inspiration hier soir (ce qui arrive à être habituel), j'ai continué aujourd'hui (ce qui est déjà plus rare) et j'ai l'inspiration pour la suite et plus l'envie d'écrire autre chose (ce qui est beaucoup plus rare). Alors, j'aimerai bien votre avis sur ce petit prologue et si ça vous tente, je posterai le premier chapitre.

Je sais que l'orthographe est loin d'être mon fort, donc pas la peine de le signaler XD Je vous promet : je fais des efforts. Seulement à trois heures du matin, quand on veux pas s'arrêter d'écrire c'est encore plus dur que le reste du temps où c'est déjà pas fameux ><

Allez, place au texte !


-prologue-

La brume s'ouvrait devant sa marche lente et régulière, la nature s'accordant au fil de ses mouvements. Ses chaussures résonnaient sur le sol pavé, rythmant ses pas, appelant à la fuite. Le prédateur s'approche. Du tréfonds de leurs tripes, les personnes qui le croisent le comprennent. Certains accélèrent le pas, d'autres ralentissent figés par une peur venue du fond des âges. Figés par la force d'un vieil instinct oublié.

Son pas, sa démarche, son allure, sa stature, tout montre qu'il sort d'un autre âge. Aussi discret souhaiterait-il être, il ne le peut pas. Il ne le pourra plus jamais. Mélancolique, il se laisse replonger dans les souvenirs d'une autre époque, d'un autre monde.

Les chevaux hennissaient dans le lointain, les steppes mongols laissaient le son parcourir toute la distance qu'il désire. Les hommes savourent chacun de ces bruits. Les sabots des animaux qui frappent les pierres sont autant de preuves de la prospérité de leur clan. Ils sont fiers. Fier et heureux malgré le sang qui maculent la terre et leurs mains. Ce soir, ils boiront dans les crânes de leurs ennemis, décuplant leurs forces, se rendant puissant.

En retournant en direction des yourtes, ils passeront à côté de leurs femmes. Il retrouvera ses belles, il les aimera encore et regardera ses enfants grandir. Grandir, vieillir, mourir. Mourir ... Ses frères meurent, ses femmes toujours plus nombreuses meurent, ses enfants disparaissent à leurs tours ... Il se revoit encore appliqué encore et encore le couteau sur son visage mêlant les larmes au sang.

Le prédateur secoue la tête, passe ses doigts le long de ses joues, sur ses cicatrices refermées depuis longtemps. Il ferme les yeux et jette la clef de son âme au loin continuant de marcher de ce pas égal, comme si de rien n'était.

j'ai un peu buggé sur les énumérations mais j'aime

C'est assez sympa mais certains passages sont formulés etrangement, et y'a des mots qui reviennent souvent en étant proches, genre le mot âge.

Sinon vivement la suite.

premier morceau du chapitre 1, dont je suis pas très satisfaite :

Les larmes coulent sur ses joues, l'enfant retient ses sanglots, sa mère lui crie de se taire, mais elle ne s'approche pas. Elle ne prendra pas ce risque. La petite fille serre ses genoux entre ses bras, cachant son visage bouffi par les larmes derrières ses longs cheveux blonds.

Elle s'appelle Erika. Elle vient tout juste d'avoir cinq ans et sa mère toute occupée à se frotter le bras ne s'aperçoit pas des sanglots qui secouent de nouveau son enfant. Cette femme attends, impatiente, l'arrivée de celui qu'elle nomme elle-même : le démon. Le diable a prit corps.

Soudain, trois coups brefs résonnent contre la porte branlante. La femme l'ouvre précipitamment, mais à peine cela fait, elle se jette en arrière, percutant le mur du couloir. La main plaquée sur sa bouche, cherchant à étouffer un cri de frayeur. Elle est horrifiée par le visage du démon. Chacune de ses cicatrices s'étendent de ses yeux jusqu'à la ligne dure de ses mâchoires.

L'homme avance et la pousse sans aucun ménagement ni même la moindre considération. Il se dirige vers la chambre de l'enfant, aidé par les sanglots lourds qui la secouent. Derrière lui, la mère a repris contenance et elle lui hurle de l'emmener et de disparaître aussi vite que possible. De ne pas attendre. Il ne se presse pas pourtant. Il lui suffirait de regarder cette humaine avec un poil plus d'insistance pour qu'elle se taise, mais il la dédaigne tant qu'il ne perd pas son temps pour le faire. Il s'approche de l'enfant, observe sa longue robe au rose délavée, elle est déchirée aux genoux et d'une crasse incroyable. Sur le lit, avec la fillette se trouve une vieille couverture, le démon cherche un doudou, une peluche, quelques choses à emmener pour rassurer l'enfant. Mais il ne trouve rien. Il soupire et retire son manteau de cuir. Il ne porte plus qu'un gilet tout aussi noir que le cuir, mais qui cache plus difficilement sa maigreur. Le manteau en main, d'une voix rocailleuse comme celle que l'on n'utilise que trop peu il murmure dans un anglais désuet :

"N'aie pas peur. Viens. Viens avec moi."

L'enfant se lève et se dandine sur place, mal à l'aise, ses pleurs n'ont pas cessé. Elle regarde ses pieds et s'avance docilement. Elle a toujours été sage, mais elle sursaute quand cette grande chose noire fond sur elle. Dans les secondes qui suivent, une sensation de chaleur l'envahie et elle se fait soulever. Sans vraiment le vouloir, simplement pour garder un équilibre, elle pose l'une ses petites mains sur celle de l'adulte. Elle la retire précipitamment en pleurant en plus fort. L'adulte ne dit rien, seule sa mâchoire se contracte légèrement.

Erika se laisse porter par cet homme, ensemble, ils passent à côté de sa mère, qui hurle toujours, les chassant au plus vite de sa maison. Tout juste ont-ils passé le palier de la porte que cette dernière claque derrière eux. Elle pleure d'autant plus fort et finit par s'endormir, bien au chaud dans le manteau de l'adulte, bercée par ses pas réguliers.

L'homme finit par tourner à l'angle d'une ruelle, dévoilant son moyen de transport. Son dernier bijou, il laisse ses doigts courir sur la carrosserie fine de sa voiture avant d'ouvrir la portière et de poser l'enfant sur le siège passager. La petite se blottie sur le siège portant son pouce à sa bouche, toujours endormie.

Le démon chante de sa voix roque un vieux tube anglais alors qu'il tourne la clef, démarrant le moteur. Ses doigts glissent sur le volant, il va se régaler à retaper cette machine ! Oh oui, un régal. Il laisse le moteur tourner un petit moment. Il sort un téléphone portable, compose un numéro à la va-vite et écoute avec une certaine délectation Ona lui répondre de sa voix chantante :

"Hallo, Hallo !
- J'ai l'enfant. On va au motel et on sera au bateau pour demain midi.
- Très bien, j'y serai ! Elle n'a besoin de rien ?
- Non, je m'en occupe. Repose-toi. A demain."

Chacune de leurs conversations sont aussi courtes que celle-ci, qu'elles se fassent au téléphone ou non. Pourtant, ils s'apprécient vraiment beaucoup tout les deux, ils se comprennent immédiatement. D'ailleurs, il est homme si renfermé qu'il n'y a presque qu'à elle qu'il parle...

Il démarre doucement, conduisant prudemment dans les rues sombres de la capitale. Il attends de sortir de ville pour trouver un motel, ils seront plus à l'aise ici. Dans cet endroit à l'enseigne clignotante, où des filles de petites vertues rentrent et sortent à toute heure. Il saisit l'enfant qui se réveille alors, ouvrant de grand yeux terrorisé sur lui, mais qui ne dit rien. Il la pose au sol et enserre sa petite main délicate dans la sienne, bien plus grande et rugueuse, parsemé de millier de cicatrice. Erika le suit sagement, observant leurs peaux l'une contre l'autre, lorsqu'elle lève de nouveau le visage, ils viennent de s'arrêter devant un comptoir. Elle est trop petite pour voir ce qu'il y a derrière mais le visage d'un homme se penche pour l'observer. Elle a soudain peur et ne trouve rien de mieux que de se cacher derrière le démon.

Le tenant du motel est un homme d'une cinquantaine d'année du nom de Brian. Un homme bedonnant, transpirant et graisseux. Un homme sans avenir qui aime observer les filles qui rentre et qui sorte d'ici. Il est vaguement dégoûté de voir cet homme défiguré qui lui fait face emmener cette fillette, ce bébé, mais l'homme aligne les billets. Alors il sourit, dévoilant une série de dent mal rangée et jaunie par des années de cigarettes et tends les clefs d'une chambre, la numéro 976. Il observe la petite être emmener a travers les couloirs de son établissement tout en soupirant : le client est roi. Pédophile, proxénète ou adultère, aucune importance. Lorsque le client paye, le client est roi.



Le second morceau est entrain d'être ré-écrit (oui, déjà -_-) pour être un peu plus "sympathique" à lire et surtout plus complet.

Hmm sympathique cette suite.

Quelques petites fautes par ci par la mais qui n'empechent en rien la bonne compréhension du texte. Le contexte reste flou, c'est surement voulu non ?

Mais je mettrais un poil plus de descriptions sur les ressenties des personnages.

Désolée pour les fautes é_è

Le contexte restera flou pendant au moins (du moins, du moins) 3 chapitres à vu de nez.
Mais l'ensemble des détails ne sera connu qu'à la fin et pleins de petits clins d'oeil ne pourront être vu qu'à la relecture (à moins que vous réussissiez à les choper au vol et à découvrir les choses avant qu'elles ne soient dites, je fais de mon mieux pour que ce soit possible :p ).
Le ressenti du "démon", on va en avoir 2 aperçus d'ici la fin du chapitre. Un premier gros dans un flash-back qu'il faut que je réussisse à travailler correctement (un peu beaucoup galère, à cause de son contexte...).

La suite (et fin) du premier chapitre :


Les épaules d'Erika se décontractent légèrement en s'éloignant de cet adulte et elle se reprend à observer "son" démon. Pourquoi lui tient-il la main ? Quand sera-t-elle punie ? Quand commencera-t-il à lui faire du mal ? Autant de question qui tourne dans sa petite tête... Mais il ne fait que l'emmener dans une chambre et l’asseoir dans un grand lit double. Il s'installe face à elle avant de lui expliquer :

"Tu peux m'appeller Fauste. Je vais m'occuper de toi quelques temps, mais avant ca, il faut dormir. Couche-toi."

Toujours aussi sage, la petite fille se couche contre le traversin tout en serrant le manteau. Fauste s'approche et lui met une couverture dessus avant de la border. Il sait qu'il devrait essayer de dormir lui aussi mais il ne peux pas s'empêcher de penser au gérant du motel. Cet homme l'a vu arriver, lui et son visage, avec une fillette visiblement malheureuse et il n'a rien dit, rien fait. Il l'a laissé l'emmener dans une chambre sans un mot. Il n'a même pas eut la délicatesse d'un regard désapprobateur. Il a cautionné se qu'il doit croire être un acte de pédophilie. Si ce n'était pas si arrangeant dans la situation dans laquelle ils se trouvent, Fauste laisseraient libre court à ses instincts. Il laisserait l'envie de sang se répandre dans ses muscles, gagner ses poings et il tuerait cet homme. Il le massacrerait. Répandrai ses chairs dans tout le motel, souillant les lieux d'un sang impur, lui retirant la protection du ciel.

Oh, oui... Il n'hésiterait pas ... Si la petite fille n'avait pas tant besoin d'un protecteur à l'heure actuelle. Alors, il se couche par dessus la couverture, loin de l'enfant, un bras derrière la tête en guise d'oreiller et il s'endort à son tour pour quelques heures.

Les yeux observent le plafond gris un instant avant de se fermer, avant qu'elle soit engloutie. Les dernières larmes contenues entre ses paupières s'écoulent le long de ses joues et viennent mouiller les draps. Et puis, alors que le sommeil la gagne, on peut voir ses yeux bougeaient sous ses paupières... la plongeant dans une autre réalité.

Tout est aussi flou que net ici. Tout est aussi réel qu'illusoire. Elle court dans sa chambre et rit, rit, rit. Soudain, elle entends un bruit sourd, elle se tait. Un second choc sourd. Elle court se cacher sous son lit. Un troisième bruit sourd. Ça se rapproche ! Elle tremble et pleure. La porte grince et s'ouvre ... Elle ferme les yeux, elle ne veux pas voir ... elle ne veux pas. Et elle sent quelques choses la tirer de son rêve, elle se réveille soudain, secouer doucement par de grandes mains chaudes.

Sans réfléchir elle se jette contre le ventre de l'homme et pleure, les sanglots secouent tout son corps. Lui, le Démon, passe sa main sur le petit dos fragile de l'enfant mais ses yeux à lui aussi sont loin, loin, à une autre époque... A une époque heureuse.

Elle s’appelait Chvarned, c'était sa femme.

Sa première femme. Une petite créature douce et dure à la fois. Elle n'était pas bien grande sans être petite, ses hanches étaient larges et ses seins lourds. C'était une mère. Elle montait à cheval comme personne, savait rassurer ses montures et les pousser dans leurs derniers retranchements. Elle fit de leurs fils des guerriers. Leur apprenant tout ce qu'un cavalier doit savoir tout en leurs inculquant arts et coutumes.

Chvarned laissait ses doigts courir sur sa jeune peau encore immaculé, elle l'embrassait et lui faisait l'amour. Elle lui donnait des enfants, qu'elle bercait ensuite, qu'elle faisait grandir. Ensemble, main dans la main, ils regardaient leur plus jeune fils montaient ce petit cheval vif et rapide et crier en riant, qu'il serait le plus rapide. Un petit garçon courageux qui se réveillait tout de même parfois la nuit en pleurant. Ce n'était pas le réconfort doux et tendre d'une mère qu'il cherchait, mais la protection silencieuse de son père, sa puissance tranquille qu'il sentait lorsque l'homme serrait son épaule sous sa main.

Il se revoyait encore, passer des heures et des heures à faire de ses fils des archers. Leur apprenant à tuer d'une seule flèche. C'était une époque heureuse, une époque révolue.

pas d'avis ? é_è

Si si j'ai lu. Mais j'ai eu quelques soucis animaliers qui m'ont mis le moral dans les chaussettes.

On apprends donc à mieux connaître le "démon", c'est assez sympa.

Toujours ces petites fautes, enfin j'en fais aussi donc je dis trop rien ^^.

Sinon qu'as tu prévu de beau pour la suite ?

Oh ! J'espère que ca va aller ><

J'ai prévu ... pleins de surprises :p
On va partir en croisière, visiter le monde et le modeler à mon image puis on me sacrera : "reine du monde" MOUAHAHAHA Ou plus sérieusement (à côté, mon chéri me dit que mon message est bizarre -_-) on va continuer d'apprendre à connaitre le démon qui est un personnage assez complexe et on va le voir réagir avec différents personnages

Tout un programme alors.

Faudrait que je postes ce que j'écris mais j'arrives pas a commencer pourtant j'estime (et ne suis pas la seule) que mes idées sont bonnes.